Origines
Les métaux lourds regroupent une famille de composés assez vaste (plomb, mercure, arsenic, nickel, cadmium, zinc, chrome…), la plupart se trouvant à l’état particulaire, à l’exception du mercure (état gazeux).
Ils proviennent de la combustion des charbons, pétroles, ordures ménagères et de certains procédés industriels (métallurgie des métaux non ferreux notamment). Certains métaux tels le cadmium, le mercure, le plomb ou encore le chrome sont retrouvés dans la fumée de tabac.
Parmi cette famille de polluants, quatre sont concernés par la réglementation dans l’air ambiant en raison de leur toxicité : le plomb (Pb), l’arsenic (As), le cadmium (Cd) et le nickel (Ni).
Effets sur la santé
Les métaux s’accumulent dans l’organisme et provoquent des effets toxiques à court et/ou à long terme. Ils peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques, respiratoires, cardiovasculaire…
Le plomb est un toxique neurologique bien connu, responsable du saturnisme. Il peut entraîner chez l’enfant des troubles du développement cérébral. L’atteinte rénale causée par le cadmium peut être l’origine d’une décalcification osseuse, de douleurs et de fractures. Le nickel, bien que permettant d’éviter les anémies en fer, peut à forte dose provoquer des dysfonctionnements de la fonction thyroïdienne. L’arsenic, oligo-élément à petite dose, a longtemps été employé comme poison pour provoquer la mort.
Le nickel, l’arsenic et le cadmium sont classés cancérigènes.
Effets sur l’environnement
Les dépôts de métaux lourds sur les surfaces (sols, eaux…) conduisent à une contamination de la chaine alimentaire. Ils s’accumulent dans les organismes vivants dont ils perturbent l’équilibre biologique.
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