29nov.
Un problème de santé lié à l’occupation de votre logement ?
Nous passons une majeure partie de notre temps au sein d’espaces clos où les sources d’allergènes et de composés irritants peuvent être multiples et variées. Elles sont liées à l’occupation du logement (tabagisme, acariens, animaux de compagnie, blattes, humidité/moisissures…) et/ou à l’utilisation de produits chimiques (produits d’entretien, mobilier, parfums d’intérieur…). Dans un logement où l’air n’est pas suffisamment renouvelé, les concentrations en polluants de l’air intérieur peuvent être 8 fois plus élevées qu’à l’extérieur.
Une exposition prolongée à une qualité de l’air dégradée peut favoriser l’émergence de symptômes tels que maux de tête, fatigue, allergies respiratoires et asthme.
Dans ce contexte, le recours à un professionnel en santé environnementale (Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI)), habilité à effectuer des visites à domicile, peut s’avérer très utile !
Qui peut bénéficier de cette visite ?
Toute personne souffrant :
- de pathologie allergique (acariens, moisissures, ABPA, animaux…) ;
- de pathologie respiratoire chronique (asthme, BPCO, PHS, mucoviscidose…) ;
- d’infection respiratoire dans le cadre de l’immunodépression.
Quelle est la marche à suivre ?
- Vous devez tout d’abord consulter votre médecin généraliste pour qu’il puisse constater l’apparition de symptômes susceptibles d’avoir été provoqués par l’exposition à une ou plusieurs sources d’allergènes au sein de votre logement.
- Pour demander la visite d’un conseiller en environnement intérieur, le médecin doit renseigner un formulaire de demande d’intervention (prescription médicale) et le transmettre au CMEI par courrier ou par courriel.
- Après réception de la demande, le CMEI prend directement contact avec le patient pour organiser la visite à domicile.
Comment se déroule cette visite à domicile ?
L’intervention au domicile dure entre 1h et 2h. Elle vise à :
- établir un audit du logement ;
- réaliser des mesures environnementales (acariens, moisissures, composés chimiques…) pour évaluer le risque sanitaire ;
- informer le patient des mesures d’éviction adaptées ;
- orienter le patient vers des organismes spécialisés dans l’amélioration de l’habitat (ADIL, cellules habitat indigne, services d’hygiène…).
Un compte-rendu d’intervention est ensuite envoyé au patient et au médecin prescripteur.
Pour en savoir plus et prendre contact avec un.e CMEI, consultez le site internet dédié à ces professionnels en santé environnementale.