Fiche pratique
Thématique : Études
Documents : 2
Publié le : 10 févr. 2025
RAPPEL DU CONTEXTE
Les riverains du port et notamment du quartier St Marc, sont parfois amenés à se plaindre en raison des nuisances occasionnées par les activités portuaires.
Dans ce contexte, la Métropole a demandé à Air Breizh de mener des investigations afin d’améliorer les connaissances sur le niveau d’exposition des riverains.
Une phase préalable de traitement des données existantes a d’abord été réalisée en 2022 pour mieux comprendre les enjeux en termes de qualité de l’air sur le port (rapport disponible sur notre site internet).
A partir de ce travail, un protocole d’investigations a été élaboré pour la réalisation des mesures de la qualité de l’air, objet de la présente étude.
- Deux campagnes de mesure ont été menées en janvier et juin 2023.
- Trois stations de mesure fixe ont été équipées dans les quartiers riverains, complétées par une 30aine de point de mesure à analyses différées.
- Les mesures ont été priorisées sur les polluants à effet sanitaire suivants : le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, les composés organiques volatils, les particules fines (PM10) et sédimentables.
RÉSULTATS et PERSPECTIVES
Pour le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules fines PM10 disposant de seuils réglementaires, les valeurs limites actuelles et fixées pour 2030 dans la nouvelle Directive Européenne pour la protection de la santé humaine, ont été respectées sur l’ensemble des points.
Pour les particules sédimentables, non règlementées dans l’air ambiant mais à l’origine possible de nuisances visuelles, bien que les sites de mesure à proximité des sources soient impactés, les niveaux relevés à l’extérieur du port, dans les quartiers riverains, sont faibles (hors site de proximité au trafic routier).
Cette étude a été centrée sur la mesure des polluants à effets sanitaires. Les résultats ont permis de confirmer la présence des sources d’émissions. En revanche, l’impact des activités du port sur la qualité de l’air des quartiers riverains est globalement peu significatif.
En complément de ces investigations menées à deux périodes distinctes de l’année, l’opportunité d’un déploiement d’une méthode de surveillance plus intégrative telle que la biosurveillance pourrait également être étudiée.
Par ailleurs, les plaintes des riverains concernaient également les odeurs. Dans la continuité de ce travail, une caractérisation des nuisances olfactives pourrait être lancée via la constitution d’un observatoire afin de répertorier les plaintes et cartographier les zones sensibles aux nuisances.
Pour en savoir plus, consultez le rapport d’étude et sa synthèse en téléchargement ci-contre.