Etat initial avant aménagement – ZAC Beauregard-Quincé à Rennes (35)

S1

Fiche pratique

Documents : 1

Publié le : 14 juin 2024

Pourquoi cette étude ?

La société publique d’aménagement « Territoires » a sollicité Air Breizh pour réaliser une étude de la qualité de l’air sur deux zones distinctes au Nord-Ouest de Rennes ayant des projets d’aménagement différents.

  • Projet 1 : ZAC Beauregard-Quincé

La première zone concerne une bande d’environ 150 mètres le long de la rocade, au niveau de la ZAC Beauregard-Quincé, déjà étudiée en 2017. À cette époque, des concentrations élevées de dioxyde d’azote (NO2) avaient été relevées, dépassant même la valeur limite réglementaire de 40 µg/m³ en trois points proches des axes routiers. Ces résultats avaient conduit à ne pas urbaniser cette bande de terrain. Pour cette nouvelle étude, des mesures ont été réalisées en 2023 spécifiquement sur cette zone pour vérifier l’évolution des niveaux de NO2.

  • Projet 2 : ZAC Beauregard Sud

Le second projet d’aménagement concerne une zone de 6 hectares située au Sud de la rue Fernand Robert, près de la rocade RN136. Il s’agit de la première étude de la qualité de l’air dans cette zone.

Campagnes de Mesure

Pour vérifier les niveaux de NO2, des campagnes de mesure ont été menées en 2023 durant deux saisons différentes :

  • Estivale : du 18/09/2023 au 16/10/2023
  • Hivernale : du 13/11/2023 au 11/12/2023

Principaux résultats

Contrairement aux résultats de 2017, les moyennes annuelles estimées pour les deux zones d’étude en 2023 sont toutes inférieures à la valeur limite annuelle de 40 µg/m³. Toutefois, la valeur guide de l’OMS de 10 µg/m³ est dépassée sur tous les sites de mesure. Les résultats sont également comparés au seuil de 20 µg/m3 proposé dans la nouvelle Directive Européenne du 24 avril 2024.

  • Projet 1 : Les points en bordure de la zone d’étude, à proximité des axes routiers, restent les plus exposés aux émissions du trafic. Certains points dépassent le seuil de 20 µg/m³ proposé dans la nouvelle Directive Européenne.
  • Projet 2 : Les niveaux de NO2 sont plus faibles au cœur de la zone d’étude, loin des axes routiers. Seul un point dépasse le seuil de 20 µg/m³, situé à côté d’un parking privé.

Synthèse et perspectives

Les conclusions de cette étude pourront guider l’aménagement des zones étudiées, en tenant compte de la végétation et des barrières naturelles qui influencent les niveaux de NO2. Des études complémentaires pourraient être envisagées pour analyser plus finement les concentrations en NO2 (variations horaires).

Téléchargez le rapport complet pour découvrir en détail les résultats de notre étude et les recommandations pour l’urbanisation future de ces zones.