Fiche pratique
Thématique : Études
Documents : 1
Publié le : 22 nov. 2005
Introduction de l’étude
Afin d’appréhender l’exposition des usagers à la pollution atmosphérique dans le métro rennais, Rennes Métropole a fait appel à Air Breizh pour réaliser une campagne de mesure de polluants atmosphériques dans le métro.
Cette requête fait suite à la circulaire DGS/SD 7B n° 2003-314 du 30 juin 2003, dans laquelle le directeur général de la santé demande aux exploitants de transports collectifs ferroviaires souterrains de Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Rennes et Rouen, et bientôt Clermont-Ferrand :
- de définir un plan de surveillance de la qualité de l’air visant à connaître l’exposition aux polluants atmosphériques des usagers
- d’identifier les sources de polluants et de définir une stratégie de réduction des émissions
Une stratégie de campagne a été définie en juin 2004 lors d’une réunion entre Rennes Métropole, la Ville de Rennes, la STUR (société exploitante du métro), la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales d’Ille et Vilaine, et Air Breizh.
Des campagnes ont été menées du 21 juillet au 19 août 2004 et du 20 janvier au 17 février 2005, dans des stations profondes, semi-profondes et aériennes, ainsi que dans les tunnels et les rames.
Ont fait l’objet de mesure : le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone, les particules de diamètre inférieur ou égal à 10 μm (appelées PM10), les hydrocarbures aromatiques monocycliques appelés BTEX (benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes), ainsi que six métaux lourds (cadmium, chrome, fer, manganèse, nickel et plomb).
Une attention particulière a été portée sur les poussières, des études précédemment menées dans les enceintes ferroviaires souterraines d’autres agglomérations comme Paris et Lyon, ayant révélé des niveaux élevés en PM10.