Est-ce que je pollue lorsque je fais brûler des végétaux à l’air libre ?
La combustion à l’air libre de végétaux, activité courante et à première vue anodine, participe aux émissions de plusieurs polluants, dont les particules PM10 mais aussi des composés cancérigènes comme les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) et le benzène. En dehors des dérogations préfectorales indispensables à certaines activités spécifiques, le brûlage de déchets verts est interdit.
Suite au Plan Particules national, une circulaire a été adressée aux préfets le 18 novembre 2012. Elle rappelle les bases juridiques relatives à l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts et présente les quelques dérogations autorisées.
Le brûlage de 50 kg de végétaux émet autant de particules que :
-
14 000 km parcourus pour une voiture essence récente
-
13 000 km parcourus pour une voiture diesel récente
-
12 mois de chauffage d’une maison équipée d’une chaudière fuel performante
-
3 semaines de chauffage d’une maison équipée chaudière bois performante
L’apport des végétaux en déchetterie (trajet de 20 km supposé) est systématiquement plus favorable qu’une combustion sur place pour la qualité de l’air environnante.
Apport en déchetterie, broyage sur place ou compostage sont des solutions à privilégier.