Les lignes directrices de l’OMS
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande des niveaux d’exposition (concentrations et durées) au-dessous desquels il n’a pas été observé d’effets nuisibles sur la santé humaine ou sur la végétation.
Ces valeurs peuvent être différentes et parfois plus restrictives que les valeurs définies par la réglementation Européenne.
Les valeurs recommandées par l’Organisation Mondiale pour la Santé sont fondées sur des études épidémiologiques et toxicologiques réalisées en Europe et en Amérique du Nord. Elles servent de références pour l’élaboration des réglementations internationales.
Ce sont les niveaux d’exposition (concentrations d’un polluant dans l’air ambiant pendant une durée déterminée) auxquels ou en dessous desquels les effets sont considérés comme acceptables.
De nouvelles lignes directrices relatives à la qualité de l’air ont été annoncées en septembre 2021 par l’Organisation mondiale de la Santé pour limiter le réchauffement climatique et améliorer les conditions de la santé humaine, tout comme celles de la qualité de l’environnement.
Une position affirmée sur les interactions Air / Santé / Climat…
L’Organisation mondiale de la Santé a annoncé de nouveaux seuils de qualité pour protéger la santé des populations. Ces nouvelles lignes directrices baissent la quasi-totalité des seuils de référence de concentrations des principaux polluants atmosphériques (particules en suspension (PM), ozone (O₃), dioxyde d’azote (NO₂), et monoxyde de carbone (CO) sauf pour le dioxyde de soufre (SO₂) dont le seuil augmente).
L’OMS précise également que le dépassement de ces nouveaux seuils est associé à des risques importants pour la santé, tandis que le respect de ces seuils peut sauver des millions de vies. Si ces nouvelles valeurs guides étaient respectées, près de 80% des décès liés au PM2.5 pourraient être évités.
Source : Organisation Mondiale de la Santé
Pour l’OMS, avec le changement climatique, la pollution atmosphérique représente l’une des principales menaces environnementales pour la santé. L’amélioration de la qualité de l’air peut accompagner les efforts déployés pour atténuer les effets du changement climatique, avec notamment la réduction des émissions. Ainsi, en s’efforçant d’atteindre les seuils recommandés, les pays contribueront à protéger la santé de leur population d’une part, à limiter les conséquences du changement climatique d’autre part.
…soutenue par les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’air (AASQA)
Ces préconisations de l’OMS viennent rappeler l’importance pour notre santé d’une meilleure qualité de l’air et des interactions air/climat/santé, appelant à revoir les objectifs pour l’atteindre.
Atmo France et les AASQA s’engagent aux côtés de tous les acteurs (Etat, collectivités, acteurs économiques, associations, chercheurs et citoyens) pour permettre les évolutions en ce sens en mobilisant leurs outils, ressources et expertises (inventaires d’émissions, cartes stratégiques de l’air, diagnostics territoriaux ,etc…).
Les lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air, visent à offrir des indications sur la façon de réduire les effets de la pollution de l’air sur la santé.
Les normes nationales relatives à la qualité de l’air sont par ailleurs fixées par chaque pays. Rappelons qu’en France, les normes nationales de la qualité de l’air sont issues de la réglementation Européenne, comme présenté dans l’onglet “les valeurs réglementaires”.